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EDM Imaging, fabricant et fournisseur de consommables et produits d'imagerie médicale : produit de désinfection de sonde d'échographie, gels EEG, gel ECG, guide à biopsie, pistolet à biopsie, drapage, papier imprimante médicale, tablier plombé, lunettes de radioprotection, etc. Une gamme complète pour répondre aux besoins des professionnels de l'imagerie médicale.
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Créée en 1972, la classification de Spaulding permet de classer les dispositifs médicaux selon leur destination et le risque infectieux vis-à-vis des agents transmissibles conventionnels. Ainsi, trois types de dispositifs médicaux ont été identifiés et associés à un type de désinfection (bas, moyen, haut niveau et stérilisation) en fonction de leur niveau de risque.
En 2012, un centre de radiologie français(1) a réalisé une étude permettant de mesurer l'efficacité de la désinfection de bas niveau sur ses sondes endocavitaires. Sur une période de 6 mois, 300 échantillons y ont été prélevés sur trois sondes endocavitaires qui avaient été traitées au préalable avec une solution désinfectante de bas niveau.
Une fois l’examen réalisé, le médecin enlevait soigneusement la protection de sonde et désinfectait la sonde à l’aide d’une lingette imbibée d’une solution à base d’ammonium quaternaire. Une fois cette étape réalisée, un microbiologiste prélevait un échantillon à l'aide d'écouvillons floqués et les envoyait à un laboratoire d’analyse.
Sur les 300 échantillons prélevés, 100 ont été testés pour le papillomavirus, 100 autres pour la chlamydia trachomatis et les mycoplasmes et les 100 restants pour divers champignons et bactéries.
13% des échantillons testés sur papillomavirus se sont avérés positifs. Il est nécessaire de rappeler que le virus HPV est le principal responsable des cancers génitaux : 100% des cancers du col, 50% des cancers de la vulve et du vagin, 50% des cancers péniens et 25% des cancers de la gorge.
Dans la deuxième série d'échantillons, 20% ont été déclarés positifs pour la chlamydia trachomatis. Cette MST responsable de la cervicite ou de l'inflammation pelvienne peut causer infertilité et grossesses extra-utérines. Par conséquent, la présence de cette bactérie dans de telles proportions est très préoccupante. Cet échantillon révèle également la présence de Mycoplasmes sur 8% des sondes. Cette bactérie est à l'origine de la maladie inflammatoire pelvienne.
Le troisième groupe décèle de nombreuses bactéries gram-positives et gram-négatives. Elles comprennent le staphylocoque aureus et le Pseudomonas, pour ne nommer que celles responsables des infections nosocomiales.
Ce troisième ensemble d'échantillons est certainement celui qui soulève le plus d’inquiétudes. En effet, sur 100 échantillons, 86 sont contaminés.
73% de la flore cutanée retrouvée sur les sondes endocavitaires est contaminée par le staphylocoque à coagulase négative, 20% par le Micrococcus sp. et 4% par le Staphylococcus Aureus.
S. Aureus est la première bactérie responsable des infections nosocomiales. D’après l’Institut Pasteur, 30 à 50% des français sont porteurs sains du staphylocoque. Cette partie de la population doit être vigilante à ne pas transmettre la bactérie à une personne susceptible d’être contaminée. Une infection cutanée par le S. aureus déclenche abcès, rougeurs, ou gonflements. En cas d'infection respiratoire, le S. aureus peut provoquer une pneumonie.
Certaines des bactéries retrouvées dans la flore microbienne sont responsables d'infections nosocomiales: Pseudomonas Stutzeri et Aeruginosa, Acinetobacter baumannii, Aeromonas et d'autres. L’efficacité d’une désinfection de bas niveau est remise en cause.
Une désinfection de bas niveau, bien que nécessaire pour le traitement d'une sonde endocavitaire, n'est pas suffisante pour maintenir un environnement sûr pour les patients et les professionnels de santé.
Par conséquent, les lingettes imprégnées d'ammonium quaternaire ne doivent être utilisées que comme première étape de nettoyage d'une sonde endocavitaire. Les étapes suivantes impliquent le trempage de la sonde, avec l'utilisation de désinfectants chimiques de niveau intermédiaire/ haut tels que l’acide peracétique ou le glutaraldéhyde.
Enfin, il est préférable de toujours suivre les recommandations concernant la désinfection des sondes endocavitaires. Consulter ici l'article concernant les dernières recommandation du HCSP parues en 2016.
(1) Persistence of microbial contamination on transvaginal ultrasound probes despite low level disinfection procedure, Fatima M’Zali, Carole Bounizra, Sandrine Leroy, Yahia Mekki, Claudine Quentin-Noury, Michael Kann, Avril 2014