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Les activités en cabinet libéral doivent se faire en respectant les gestes barrières et en disposant des moyens de protection. L’arsenal de dispositifs médicaux est considérable. Alors, comment bien se protéger ?
Les masques chirurgicaux font partie des premiers dispositifs médicaux à avoir vu le jour pour la protection des soignants face aux épidémies. Aujourd’hui, les masques sont essentiels pour se protéger des projections de gouttelettes lors d’éternuements ou de phénomènes de toux.
Le masque fait partie intégrante de la stratégie de protection collective contre le COVID-19, mais son port ne dispense en aucun cas des gestes barrière comme la distanciation sociale et lavage des mains. Il s’inscrit plutôt dans une complémentarité de mesures qui permettront d’enrayer la propagation du virus, comme l’indique le centre européen de prévention et contrôle des maladies.
Les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la gestion du masque sont consultables ici.
On dispose principalement de ces différents types de masques :
Le masque chirurgical à usage unique tel que le connaît le grand public est un dispositif médical répondant à la norme européenne EN 14683. Il est efficace s’il est porté en continu et changé toutes les 4 heures. Les masques chirurgicaux se distinguent par leur capacité filtrante : type I (filtration de 95 % des particules de 3 μm) ; type II (filtration de 98 % des particules de 3 μm) et type IIR (filtration de 98 % des particules de 3 μm et protection contre les éclaboussures).
Le masque FFP2 répond à la norme NF EN 149. Sa capacité filtrante est de 94 % sur des particules de 0,6μm. C’est ce masque qui permet une protection optimale des équipes soignantes. Il ne présente pas d’intérêt pour le grand public. Il doit être changé toutes les 8 heures.
Les masques en silicone réutilisable sont munis d’un filtre amovible, remplaçable, à haut pouvoir de filtration, composé de plusieurs couches de tissus dont un bactéricide. Selon les conditions d’utilisation et l’environnement sanitaire, il est conseillé de changer le filtre tous les 2 jours en usage intensif dans un environnement sanitaire dégradé et tous les 7 jours en usage normal.
Le port de lunettes de protection est recommandé pour les soignants lors de soins au contact d’un patient confirmé ou suspect d’infection à Covid-19. Les visières sont également recommandées lors des soins à une distance de moins d’un mètre du patient. Elles ne dispensent pas du port du masque.
Le masque lavable, aussi appelé masque barrière, est fait en tissu. Il est destiné à toute personne saine ou asymptomatique. Il bénéficie de la norme AFNOR S76-001.
Quatre types de masques lavables sont disponibles et différenciés par le nombre de lavages supporté : 5, 10, 20 ou 30 lavages. Cependant AFNOR précise que « l’usage d’un masque barrière n’exonère aucunement l’utilisateur de l’application systématique des gestes barrières, qui sont essentiels, ainsi que des règles de distanciation sociale visant à lutter contre les infections virales ».
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Réservés aux professionnels de santé uniquement, les gants médicaux ont pour objectif de créer une barrière momentanée en cas d’exposition aux liquides biologiques. Une paire de gants ne sert que pour un soin, ils sont éliminés après et sont systématiquement suivi d’une hygiène des mains.
Les gants existent en diverses matières, reconnues pour leur élasticité, principalement en latex, mais également sans latex comme en vinyle pour les personnes allergiques au latex. En France, ces gants répondent à la norme NF EN 374 qui garantit leur étanchéité. Les gants médicaux sont utiles pour se prémunir des contacts à risque et participent efficacement à lutter contre la contamination du COVID-19.
Attention toutefois à leur usage inapproprié car lorsqu’il n’est pas indiqué, il constitue un gaspillage de ressources sans pour autant contribuer à réduire le risque de transmission croisée.
Outre les barrières mécaniques habituelles, la désinfection est indispensable pour limiter les risques de dispersion du virus par la voie manu portée.
Selon l’AFNOR, les produits désinfectants permettent d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus portés par des milieux inertes contaminés en fonction des objectifs visés. Leur activité est déterminée par un système normatif reconnu. En fonction du niveau de désinfection souhaité, ceux-ci répondront aux normes de bactéricidie, fongicidie, virucidie et sporicidie.
Les mains sont le principal vecteur de transmission de micro-organismes dans les établissements de santé. L’hygiène des mains, par l’utilisation de savon et de gel hydroalcoolique, permet de prévenir les risques d’infection, de transmission croisée ou encore de contamination de l’environnement.
Ainsi, une bonne hygiène des mains peut réduire notablement la transmission des virus.
En pratique, outre l’hygiène des personnels, le gel hydroalcoolique doit être disponible, pour les patients, au secrétariat ou salle d’attente ainsi qu’en cabinet.
Une friction avec du gel hydroalcoolique est également indispensable avant l’étape de désinfection.
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Les dispositifs médicaux, et plus particulièrement l’instrumentation, doivent être désinfectés après chaque examen. Le praticien dispose de plusieurs formes de désinfectants dont les sprays, les lingettes imprégnées et les produits à utiliser par trempage.
Chacun des produits désinfectant, quelque soit sa présentation, appartient à un des 3 niveaux de désinfection : bas, intermédiaire ou haut.
Les produits dits de bas niveau de désinfection détruisent seulement les bactéries végétatives, certains virus et certains champignons. Ils ne sont pas efficaces contre le COVID-19.
Pour s’attaquer au COVID-19, il faut opter à minima pour une désinfection de niveau intermédiaire. Celle-ci a une activité bactéricide, mycobactéricide, tuberculoïde, virucide et fongicide. Le désinfectant agit contre le coronavirus, s’il possède les normes EN 14476 ou EN 16777 avec les souches vaccine ou poliovirus.
Les produits de désinfection de haut niveau sont également efficaces contre le COVID-19 puisque, en plus de l’activité microbiologiques décrite ci-dessus, ils ont aussi une activité sporicide.
Après chaque examen, il faut comme à l’accoutumée procéder au nettoyage et à la désinfection de l’environnement proche du patient. Par exemple, on désinfectera soigneusement une table d’examen ou un échographe. Un essuyage humide avec l’utilisation d’une serviette à usage unique et d’un spray désinfectant ou d’une lingette pré-imprégnée de solution désinfectante est efficace pour la prévention de la contamination de l’environnement. Une désinfection de niveau intermédiaire garantit l’élimination du COVID-19.
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Avec la crise du COVID-19, la sensibilisation aux gestes barrières et aux dispositifs de protection, comme le port de masque par exemple, laisse présager que ces bonnes pratiques se généraliseront. Sans aucun doute, dans les années à venir, elles limiteront l’impact d’autres épisodes épidémiques éventuels. Les interactions entre les praticiens et leur patientèle s’en trouveront d’autant plus facilités.