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Lors d’une procédure échoguidée comme une anesthésie régionale ou le placement d’un cathéter, une protection de sonde est requise alors même que ces opérations sont réalisées dans un environnement stérile. Afin de garder intacte la barrière stérile lors de la mise en place d’une protection, il faut définir un protocole. Celui-ci se base principalement sur deux techniques :
Quelle que soit la méthode adoptée, le protocole final devra être facilement reproductible par le ou les opérateurs.
Par cette technique, un seul opérateur équipé d’un masque, d’une blouse et de gants stériles est en charge de mettre la protection de sonde. Pour ne pas briser le champ stérile, il lui est interdit de toucher des objets ou surfaces non stériles.
En 3 étapes, voici comment placer seul une protection de sonde sans qu’entrent en contact des éléments non stériles et stériles.
Excepté les gants, l’opérateur porte tout l’équipement stérile. Avant de les enfiler, il ouvre la pochette contenant la protection. Cette pochette est stérile à l’intérieur et non stérile à l’extérieur. C’est pourquoi il faut la manipuler sans gants.
Une fois la pochette ouverte, son contenu est déposé sur une surface stérile. Cette surface peut-être le drap qui protège le patient ou toute autre drap stérile. Posé sur la table, le contenu de la pochette ne doit pas se trouver au bord du drap. La règle veut qu’il soit au minimum à 2,5 cm du bord.
Kit de procédure : champ stérile, sachet de gel stérile et élastiques
La protection étant prête, l’opérateur enfile ses gants stériles. Il peut alors ouvrir le sachet de gel et l’appliquer sur la sonde d’échographie en s’assurant de ne pas la toucher avec ses gants ou avec le sachet. Ensuite, l’opérateur prend la protection avec sa main préférentielle et la retourne de manière à ce que sa main soit à l’intérieur. Il attrape la sonde avec cette main et déploie la protection. Aucune bulle ne doit se former sur la membrane. Enfin, il fixe la protection à l’aide des élastiques. Habituellement, un élastique est placé au « cou » de la sonde et un autre sur le câble.
Cette technique convient plus particulièrement aux petites structures où peu de personnel est disponible. Elle permet aussi à l’opérateur de mieux contrôler ses gestes. Si elle est bien maitrisée, les risques de briser la barrière stérile demeurent très faibles car il ne peut y avoir d’incompréhension entre plusieurs opérateurs.
Pourtant, comparée à la méthode avec deux personnes, elle requiert plus d’étapes, plus de temps et plus d’attention du personnel médical.
Cette technique est réalisée lorsque deux opérateurs sont disponibles. L’un est stérile et l’autre non.
La personne stérile se munit de gants stériles. Elle doit éviter de toucher les surfaces et objets non stériles. En même temps, la personne non stérile se charge d’ouvrir la pochette et dépose son contenu sur une surface stérile. Elle doit veiller à ne pas toucher l’intérieur de la pochette. Finalement, l’opérateur non stérile saisit la sonde et la maintient verticalement, membrane vers le haut.
Le professionnel stérile applique le gel stérile sur la membrane de la sonde. Bien que la pratique soit non recommandée, certains utilisent encore du gel non stérile. Dans ce cas, c’est l’opérateur non stérile qui applique le gel non stérile sur la membrane de la sonde.
L’opérateur stérile prend la protection et la retourne comme décrit dans la méthode à une personne. Le reste du protocole reste identique : il attrape la sonde, déroule la protection le long du câble et met en place les élastiques.
En terme de gain de temps, l’opérateur non stérile peut commencer la procédure alors que l’opérateur stérile s’équipe. Comme la personne stérile a moins d’étapes à réaliser, les risques de de toucher accidentellement une surface ou un objet non stérile sont considérablement réduits.
Toutefois, cette technique requiert une deuxième personne qualifiée et chaque intervenant doit connaitre parfaitement son rôle.
Il est préférable d’utiliser la méthode à deux personnes. Elle permet à l’opérateur de se préparer en moins de temps et généralement, réduit les erreurs d’asepsie. Cependant, il existe des alternatives qui évitent de mobiliser deux personnes. Par exemple, les protections livrées avec des inserts cartonnés et à pliage télescopique simplifient la mise en place par un opérateur unique.